Il y avait une piscine.
La lumière et le vent venaient jouer avec sa surface.
J’ai passé plus de temps à regarder qu’à me baigner.
L’irisation, les couleurs changeantes de l’eau, les déformations incessantes et la mouvance des reflets, les feuilles mortes dérivant ou déambulant. Tout était instabilité et renouvellement. Mais tout était calme et paisible, faisant glisser vers un état psychique intermédiaire par définition indéfinissable où ce sont les yeux intérieurs qui regardent et guident. Je me suis dit que c’était sans doute ce qui motivait tant de personnes à investir le prix d’une habitation dans un équipement à l’utilisation annuelle si restreinte.
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