Abstractions.
Sous l’effet d’un angle ou d’une lumière, les marches en bois délavées d’un vieux moulin, les tôles chauffées par le feu, l’oculus de la porte frappé par le soleil cessent d’être ce qu’ils sont pour laisser place à une apesanteur formelle, ce dont chacun profite à loisir comme il veut et comme il sent.
Dali.
Déportraits.
Des tirages oscillant entre le photomaton de collégien et le selfie avaient été collés sur le sol de la place. Une petite pluie a délavé leur fin papier jusqu’à déformer et altérer les visages, parfois aidée dans son ouvrage par quelques piétons pressés. Les regards qui faisaient des singeries pour se donner une contenance devant l’appareil photo se sont alors fait pensifs, étonnés, interrogateurs, paniqués, angoissés. Les simples photomatons-selfies ont fini par constituer une cour des miracles aux acteurs cousins des peintures de Francis Bacon et devenir des expressions renvoyant à notre être profond autant qu’à nos peurs abyssales.
La Part du Diable.
c’est le détail anodin auquel on ne prêtait pas attention, mais qui, dès qu’il accroche le regard, en dévoie la lecture conventionnelle.
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